ALMOST FAMOUS - Promised Land (2011)

Musicians :

Ernst Koch: Vocals
Jurgen Zabel: Guitar
Heinz Maas: Guitar
Thomas Lorenz: Drums
Wolfgang Gottstein: Bass
Michael Laakmann: Keyboards
Jenny & Jessie Koch: Backing Vocals

Titles:

01 Flames of Yesterday
02 Belfast Blues
03 Promised Land
04 Slow Ride
05 In Flow
06 Brothers of the Road
07 Hometown Heartbeat
08 Barefoot Southern Cowboys
09 Back on The Road
10 Ballad of Johnny

En cet été 2011, du retentissant nous arrive d’outre-Rhin avec les ALMOST FAMOUS band, référence au fameux film musical de Cameron Crowe du même nom. Leur album 10 titres Promised Land est une cinglante fusillade pas loin d’être le disque de l’année, les Ricains ne font pas mieux. On souhaiterait presque qu’ils en sortent un clone. Pour tout vous dire, deux lascars de ce combo, le compositeur-guitariste Jurgen Zabel et le bassiste Wolfgang Gottstein ont fait parler d’eux en 1997 avec la sortie d’un inoubliable CD Street Survivors et ses mémorables « Go for Dixie », « Road To Jacksonville » ( qui a donné le nom de ce webzine ), « The Old Cowboy », « Dixie Riders », le tout composé par Jurgen Zabel. Alors quand on rentre ce Almost Famous dans le mange-disques et que le premier morceau « Flames of Yesterday » démarre sur les chapeaux de roue, les oreilles se dressent et une grande joie nous envahit. On retrouve bien là le groove des Street Survivors de naguère et ses diverses inflexions musicales chères à tous les grands noms qui ont construit le southern rock’n roll circus. Ensuite un mirifique « Belfast Blues », le très bon titre « Promised Land » qui donne son nom à cet album, il est parfois dur de faire un choix car les morceaux s’enchaînent les uns aux autres aisément. Les amateurs de joutes guitaristiques trouveront leur bonheur avec le southern boogie « Hometown Heartbeat » avec mention pour la rythmique. On continue avec le fumant « Barefoot Southern Cowboys » et un « Back on The Road » qui narre l’aventure des Street Survivors, avec à la clef une sacrée rouste de guitares tout de go entonnée par la voix effilée au bourbon de Ernst Koch, la slide de Heinz Maas, l’ivoire de Michael Laakmann et les chœurs féminins de Jenny et Jessy Koch et bien sûr les deux épées citées plus haut. Jurgen Zabel a composé pratiquement tout l’album sauf « In Flow » qui lui est du pianiste Michael Laakman. L’album de termine en beauté par « Ballad of Johnny » qui est un peu leur « Edge of Sundown », d’ailleurs ce Promised Land a certaines touches qui ravivent mes bons souvenirs du Danny Joe Brown Band. Seul petit bémol à cette œuvre, nos amis allemands souffriraient-ils comme nous de la gamelle économique pour enregistrer un tel bijou sur un putain de format CD-R? Car ce cuisant southern rock demanderait presque à être fossilisé pour les générations futures.

Jacques Dersigny